La galerie de peinture

                   
          Dès le milieu des années 80, Jean-Pierre Otte partage son temps entre écriture et peinture  et se lie d'amitié avec Raoul Ubac et Serge Vandercam du mouvement CoBrA.
          Depuis  sa première exposition en 1984  dans le hall du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles à l'une de ses dernières et rares expositions personnelles à la galerie Jane Bastien-Art (qui expose des peintres tels que  Henri Michaux, Olivier Debré et Zao Wou-ki), il poursuit une recherche  en  une suite de phases et de périodes,  débute par des calligraphies inventives,  réalise   des «Œuvres au noir»,  puis une série « D'or et d'Ombre »,  des « radiographies de paysages », des techniques mixtes sur papier marouflé, et plus récemment, des peintures à la cire.
          Ce n'est pas un écrivain qui peint en dilettante, mais un peintre à part entière qui nous donne des oeuvres mystérieuses, lyriques, souvent chorégraphiques. Ses tableaux  sont d'une facture qui ne semble rien devoir à personne. Il opère en état de grâce, créant ses propres mondes, inventant ses propres techniques et multipliant les audaces, jusqu'à parvenir à un résultat que l'on dirait alchimique, surprenant et beau.
          « Il me semble que je viens de trouver enfin cela qui était le but fuyant de mes efforts : ne plus imposer un motif mais offrir quelque chose, souvent de l'ordre du paysage imaginaire, qui permette à chacun d'y voir ce qu'il veut, dans une démarche où c'est le regardeur qui fait le tableau ».
          Plusieurs albums, livres d'artistes et fascicules ont été consacrés à son travail pictural : Recours aux couleurs (Le grand Miroir), D'or et d'ombre (Sens et Tonka), Noir profond (Calligramme)...

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